En mai dernier, une partie de l’équipe du Dialogue entre Agriculteurs (DEA) était reçue par les responsables de Pace Adesso, l’organisation qui avait préparé (avec I&C Italie et le CEFA) la rencontre entre agriculteurs de Bologne en octobre 2008.

Ce Dialogue entre agriculteurs s'est développé par des contacts d'agriculteur à agriculteur qui ont eu lieu depuis de nombreuses années à la fois individuellement et lors de rencontres dans le cadre du porgramme international Dialogue entre agriculteurs. Les contacts entre les agriculteurs de la région de Krynychky, à l'Université d'agriculture de Chernihiv, la rencontre avec des agriculteurs des autres région d'Ukraine, la rencontre internationale d'agriculteurs qui a eu lieu dans le sud-est de la Pologne en février 2007 et des contatcs plus récents avec les agriculteurs en Biélorussie ont ravivé le souhait de tenir la réunion de Krynychky.

Tel était le titre de la soirée-débat organisée par le Comité Régional de Développement Agricole et rural (CRDA) des Mauges, le 31 mars dernier à l’occasion de son AG. Ce titre n’est sans doute pas sans vous rappeler quelque chose…

La suite de la rencontre s’est traduite par la visite d’exploitations agricoles.
Les agriculteurs y vivent décemment, même si le niveau de vie n’est pas à comparer à celui que l’on connaît en Occident. La surface moyenne des exploitations est petite mais les terres sont exploitées correctement. La richesse de la terre et du climat dans la région de Bungoma fait que le potentiel de cette région est fabuleux. Nous voyons beaucoup plus les femmes travailler et cultiver que les hommes. L’économie et le développement est avant tout entre leurs mains... La nécessité de replanter des arbres pour diminuer l’érosion et la désertification est un message bien diffusé et bien intégré par tous.

Sur invitation du Comité Régional de Développement Agricole (CRDA, antenne locale de la Chambre d’Agriculture) des Mauges - dont Jean-Pierre Emeriau est un des administrateurs - le Dialogue entre agriculteurs (DEA) a été invité à présenter son programme lors d’un carrefour de l’orientation à Cholet les 15, 16 et 17 janvier dernier.

107 agriculteurs, de 13 pays, se sont retrouvés au Kenya lors d'un dialogue entre agriculteurs est-africains, pour réfléchir aux moyens de passer d'une agriculture de survie à une une agriculture qui nourrisse le continent. Les témoignages ont prouvé que l'Afrique dispose elle-même des ressources techniques et humaines pour relever ce défi et sortir le continent de la pauvreté (voir le document complet en anglais)

Alors que la crise financière fait la une des journaux chaque jour, une autre catastrophe a lieu en silence : la crise alimentaire. Le mot “crise” malheureusement n'est pas approprié, car il désigne une situation temporaire que l'on améliore avec des aides d'urgence. Nous sommes au fin fond d'un système pourri qui produit en abondance et répand la famine.

Jim Wigan, coordinateur du programme Dialogue entre agriculteurs, a déclaré que le travail des agriculteurs était d’assurer à chaque personne dans le monde de quoi manger, et pour y arriver, il a énuméré une série de problèmes à résoudre, en ces temps de famines et de pénurie alimentaire. Il donnait un discours au Forum Greencoat à Londres au siège d’Initiatives et Changement le 7 octobre.
>>> Télécharger l'intégralité de son intervention

" Entre excédents et famine - l'alimentation à la croisée des chemins pour la paix" rencontre du 9 au 12 octobre 2008 à Bologne, Italie>>> Retrouvez la présentation de la rencontre et son programme !>>>Récit de la journée du 10 octobre>>>Invitation

Vendredi 10 octobre, la première journée de la rencontre internationale sur "L'alimentation, à la croisée des chemin vers la paix", a débuté avec l'accueil par le maire de Castel San Pietro, Vincenzo Zacchiroli (photo à gauche), qui a souligné l'importance de la nourriture comme support des rencontres humaines.Puis, Madame Gabriella Montera, conseillère régionale à l'agriculture pour la province de Bologne, a souligné la détermination politique de la province pour sécuriser un développement agricole et rural qui garantisse le respect des traditions, l'équilibre entre villes et campagnes, la qualité des produits, un niveau de vie décent pour les agriculteurs et des circuits commerciaux courts.