Vendredi 10 octobre, la première journée de la rencontre internationale sur "L'alimentation, à la croisée des chemin vers la paix", a débuté avec l'accueil par le maire de Castel San Pietro, Vincenzo Zacchiroli (photo à gauche), qui a souligné l'importance de la nourriture comme support des rencontres humaines.

Puis, Madame Gabriella Montera, conseillère régionale à l'agriculture pour la province de Bologne, a souligné la détermination politique de la province pour sécuriser un développement agricole et rural qui garantisse le respect des traditions, l'équilibre entre villes et campagnes, la qualité des produits, un niveau de vie décent pour les agriculteurs et des circuits commerciaux courts.

Ensuite, deux chercheurs ont présenté leurs positions -totalement opposées- sur les OGM et tous les aspects connexes à cette biotechnologie. Cela a stimulé un débat animé avec les participants.

Le débat de l'après-midi est revenu de façon plus directe sur la responsabilité des consommateurs dans les questions alimentaires. Les questions et défis lancés par les agriculteurs, sur les OGM, les besoins dans les pays en voie de développement, les menaces toujours plus nombreuses de notre société sur la santé, la responsabilité directe de chacun dans les choix alimentaires qu'il fait au quotidien, la responsabilité des hommes politiques face aux dérives d'une économie toute puissante, et la nécessité pour les citoyens d'aider les décideurs à prendre les bonnes décisions, ... tout cela a permis un débat très riche, poussant chancun à des remises en question.

M. Piero Parenti, président de Pace Adesso, une des associations organisatrices de la rencontre avec Initiatives et Changement, a lancé aux participants l'idée d'écrire une sorte de charte du consommateur, qui prenne en compte tous les éléments du débat. A chacun de poursuivre la réflexion maintenant.

La journée de samedi, consacrée à des visites sur le terrain, sera un bon moyen de le faire, avant d'aborder dimanche la question de la faim dans le monde et de la responsabilité des agriculteurs... et des consommateurs. La nourriture pourrait-elle devenir le support d'un nouvel élan de l'Union européenne dans ses efforts pour susciter la paix dans le monde? C'est la question qu'une personne empêchée de venir a transmise à tous les participants.

Claude Bourdin, responsable du projet Dialogue entre agriculteurs

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