Jeudi, juillet 29, 2010

Parmentier B., Bourdin C.et Kellogg E. "Perspective sur la faim dans le monde"En réunissant encore une fois cette année différentes personnalités, le Forum de Caux se veut un lieu non seulement de rencontres mais aussi où l’on cherche à réconcilier les différences et à créer la confiance, où l’on discute du passé pour préparer les changements à venir.

 

 

C’est dans ce cadre que l’agriculture trouve sa place[img_assist|nid=49804|title=|desc=Panneaux dans le Hub du forum de Caux
sur le Dialogue entre Agriculteurs|link=none|align=right|width=188|height=143]

au sein du forum, en tant que secteur important, indispensable et fondamental des besoins de l’humanité. Le Dialogue entre Agriculteurs, ses activités et ses projets ne sont pas passés inaperçus lors des échanges avec diverses personnalités. Il a animé un stand dans le HUB installé au centre du Forum de Caux, une sorte de plate-forme d’échanges et de discussions sur les sujets évoqués lors des conférences et sur d’autres projets ou initiatives de changement.

 

 

L’un des faits marquant pour le Dialogue entre Agriculteurs a été l’intervention de Mr Parmentier Bruno sur « les politiques et perspectives sur la faim dans le monde - la famine comme menace pour la paix et la sécurité ». Il s’est appuyé sur son livre publié en Janvier 2007 et intitulé « Nourrir l’humanité ».

Partant du constat que la population va continuer à augmenter, les besoins alimentaires vont s’accroitre. Ceci va nécessiter un mode d’organisation différent non seulement capable de nourrir ce surplus mais aussi de préserver l’environnement pour les générations suivantes. L’agriculture joue et jouera donc un rôle important. Même si la population n’a cessé d’augmenter, le nombre de gens qui ont faim lui n’a pas bougé, sauf au cours des dernières années, passant le cap du milliard de personnes touchées par la famine. La question est donc posée : comment l’agriculture pourra-t-elle produire plus, avec moins de terres, moins d’intrants et moins d’eau ? L’agriculture biologique ne suffira pas, car elle signifie 40% de production en moins alors qu’il faut une augmentation de 70%. « L’agriculture écologiquement intensive ne serait elle pas la réponse appropriée ? »

 

Claude Bourdin